Mercredi 11 novembre
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16:48
Leçon n°7 "Jeter le trouble dans son esprit"
Photo :
Franck de Ruiter pour Ropemarks.com
Il avait posé devant elle un large coussin.
Humblement, elle s'était agenouillée, parée du kimono qu'il lui avait ramené de son voyage au Japon.
Elle avait attendu ses retrouvailles dès l'instant où ils s'étaient quittés 3 semaines auparavant.
Ses doigts avaient rapidement retrouvé le chemin de la chair tendre de ses hanches. Les premiers
gémissements de douleur avaient déjà rempli l'appartement.
Le temps d'une pause était venu.
Un masque lui couvrait les yeux tandis que les cordes s'enroulaient autour de son corps.
Le temps était comme suspendu.
Il tâtonnait. Pour lui, comme pour elle, il s'agissait d'une découverte. La tension des cordes
autour de sa poitrine augmenta. Ses bras étaient déjà fermement maintenus dans son dos. Il pinça l'un de ses tétons. Les pans du kimono n'avaient offert qu'un rempart fugace. Il attacha ses
jambes de manière à l'empêcher de les déplier.
Elle retrouva la lumière.
Il était debout devant elle et contemplait son oeuvre. Un petit sourire flottait sur son visage. Il lui
demanda si elle était heureuse d'être là. Il l'obligea à le regarder dans les yeux pour lui répondre.
Et elle répondit oui.
Il s'accroupit pour l'embrasser tendrement, laissant ses mains parcourir son corps, avant de retourner
vaquer à ses occupations.
Mardi 10 novembre
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Leçon n°6 "S'il résiste, pratiquez l'hypnose"
Parce que l'enfant qui sommeille en chacun de nous n'est jamais très loin.
Parce que le côté ludique n'exclut pas l'efficacité.
Parce que ces pinces sont particulièrement esthétiques.
Parce que je n'arrive pas à imaginer toutes les idées qui pourraient lui passer par la tête si je devais porter ce genre d'accessoires.
Lundi 9 novembre
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Leçon n°5 "Feindre l'indifférence"
Dimanche 8 novembre
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Que dire de cette camisole... La demande devient supplique, et prends une nouvelle dimension...
Surprenant, n'est-ce pas ?
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Mais ne soyez pas comme, tous les hommes, trop pressés !
Et d'abord, le regard
Tout le temps du prélude
Ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m'hyptoniser, m'envelopper, me capturer
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
Voilà ça y'est, je suis
Frémissante et offerte
De votre main experte, allez-y...
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Maintenant tout de suite, allez vite
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Conduisez-vous en homme
Soyez l'homme... Agissez!
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Et vous... déshabillez-vous!
Mylène Farmer - Déshabillez-moi !
Paroles : Juliette Gréco
Par nécronomica
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Publié dans : Vidéos
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Dimanche 8 novembre
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16:20
Leçon n°4 "Lui rappeler combien vous êtes fragile"
Depuis que j'ai commencé cette série des "Leçons à la sauce aigre-douce", je passe une
bonne partie de mon temps libre sur la toile, en quête de LA photo qui conviendra le mieux à telle ou telle leçon.
Au gré de mes pérégrinations, je tombe parfois sur des photos qui me touchent plus que d'autres.
Celle-ci est, sans conteste, à classer dans celles qui font écho en moi.
Alors que j'avais déjà trouvé une photo qui pouvait tout autant convenir à cette Leçon n°4, il a suffi que mes yeux se posent sur celle d'Akif Hakan pour que je sache que ce serait celle là, et pas
une autre.
Tout, dans cette photo, évoque pour moi la fragilité.
La position foetale.
La nudité.
Et ce fauteuil, comme un nid.